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Personnalité
Sylvie Vartan
Informations biographiques
 Nom de naissance Sylvie George Vartan
Силви Жорж Вартан
 Naissance 15 août 1944 (80 ans)
Iskrets (Oblast de Sofia)
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
 Nationalités Drapeau de la Bulgarie Bulgare
Drapeau de la France Française
 Fratrie Eddie Vartan
 Conjoint(e) Johnny Hallyday (1965-1980)
Tony Scotti (depuis 1984)
 Enfant(s) David Hallyday (né en 1966)
Darina Scotti (née en 1997)
Informations professionnelles
 Profession Chanteuse
 Genre musical Variété française
 Années actives Depuis 1961
 Label(s) Sony Music - RCA-Columbia
Informations complémentaires
Site officiel
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Fiche IMDb
Fiche IMDb
Fan Club
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Sylvie Vartan (en bulgare : Силви Вартан) est une chanteuse française d'origine bulgare née le 15 août 1944 à Iskretz (Bulgarie) d'un père bulgare d'origine arménienne et d'une mère d'origine hongroise. Elle est la sœur cadette d'Eddie Vartan et l'épouse de Johnny Hallyday de 1965 à 1980.

Source Wikipedia Source Wikipédia

Biographie[]

Enfance[]

Sylvie George Vartan[1] naît à Iskretz, un village situé dans la chaîne du Grand Balkan (centre de la Bulgarie)[1]. Lorsque l'armée soviétique entre en Bulgarie, quelques mois après la naissance de Sylvie, la famille perd sa maison (réquisitionnée) et s'installe à Sofia, capitale bulgare. Son père, Georges[1] (1912-1970), est le fils du directeur de la Compagnie d’électricité, filiale d’une société française, et est lui-même attaché de presse à l'ambassade de France en Bulgarie. En 1936, il épouse Ilona Mayer (9 décembre 191426 juin 2007), fille de Rudolf Mayer, un architecte hongrois de renom installé à Sofia avec sa famille dès 1921[2]. Leur premier enfant, Edmond dit Eddie, naît le 5 septembre 1937 (il est mort à Paris le 19 juin 2001).

À l'âge de sept ans, Sylvie joue son premier rôle au cinéma. Elle est une modeste écolière dans le film Sous le joug (Под игото) (d'après le roman éponyme de Ivan Vazov), tourné par le metteur en scène bulgare Dako Dakovski, un ami de la famille. L'action se déroule dans les années 1870, époque où la Bulgarie s’apprêtait à renaître et à se libérer du joug ottoman[3]. Plus tard, Sylvie Vartan a déclaré que cette expérience lui avait donné le goût du monde artistique et du spectacle[4].

La vie en Bulgarie devient de plus en plus difficile et la famille décide d'émigrer au début des années 1950. C'est le grand-père de Sylvie, Robert, un francophile convaincu, qui leur conseille de partir pour Paris[5]. Le temps d'obtenir les visas nécessaires, et Sylvie arrive à Paris en décembre 1952 avec ses parents et son frère Eddie.

L'adaptation est difficile. Contrairement à leur père, artiste contrarié qui devient comptable chez un tripier des Halles, les enfants ne parlent pas le français. Mais le désir de réussir socialement est tel qu'ils font leurs études dans de très bons lycées parisiens : le lycée Hélène-Boucher pour Sylvie, le lycée Louis-le-Grand pour Eddie[5]. Dans un entretien avec Georges Paumier, diffusé à la télévision en 1962, Sylvie Vartan, qui vient d’arrêter ses études quelques mois avant son premier baccalauréat, déclara : « ce que je regrette, c'est de ne pas avoir pu faire ma philo (...) Je pense que c'est une matière qui m'aurait beaucoup plu et qui m'aurait intéressée » [6].

Vie privée[]

Sœur d'Eddie Vartan, la chanteuse est la tante de l'acteur Michael Vartan. Le 12 avril 1965 elle épouse à Loconville (Oise), Johnny Hallyday[7], avec qui elle aura le 14 août 1966 un fils, David.

Le 11 avril 1968, Sylvie se dirige vers Paris avec son amie Mercedes Calmel Mendès, marraine de David, à bord de son coupé Ford Osi jaune[8]. Sur une départementale des Yvelines, à la hauteur de Bois-d'Arcy, elle est percutée par une 404 fourgonnette qui quitte brusquement sa trajectoire[8]. Blessée au menton, au cou et le bras cassé, Sylvie est emmenée en ambulance à l'hôpital de Versailles, mais sa passagère, 22 ans, est tuée sur le coup[8] et le conducteur de la camionnette grièvement blessé.

Le 20 février 1970, Sylvie et Johnny, ainsi que trois personnes les accompagnant, sont victimes d'un accident de la route sur la RN 83, à l'entrée du village de Roppe, alors qu'ils se rendent à un gala à Besançon[9]. Sur la route verglacée[10], la Citroën DS 21 Pallas que conduit Johnny à vive allure dérape dans un virage et plonge dans le fossé[9]. Johnny en sort avec le nez cassé, un des passagers a une jambe cassée, mais Sylvie est grièvement blessée, défigurée en heurtant le pare-brise[9]. Elle part aux États-Unis où, durant six mois, elle subit plusieurs opérations par l'un des meilleurs chirurgiens esthétiques du pays qui lui rend son visage au bout de longues et multiples interventions[11]. Pendant sa convalescence américaine, elle suit les cours du professeur de danse de Barbra Streisand, dont elle se servira pour ses shows « à l’américaine »[8].

Après un mariage en dents de scie, ponctué de nombreuses collaborations artistiques (émissions de télé, de radios, des duos à succès et de plusieurs tournées communes), Sylvie et Johnny divorcent en novembre 1980.

Sylvie Vartan se remarie le 2 juin 1984, à Los Angeles, avec le producteur américain Tony Scotti. Le couple adopte, en Bulgarie, Darina, une petite fille née en octobre 1997.

En 1998, un incendie ravage sa maison de Los Angeles, et la seule chose qu'elle retrouve intacte dans sa chambre est l’image d’un ange protégeant deux enfants, qui se trouvait au-dessus de son lit, lorsqu'elle était petite[12].

Par son fils David, Sylvie est la grand-mère de deux filles, Ilona (née en 1995), Emma (née en 1997) et d'un garçon, Cameron, né en 2004.

Elle a été la meilleure amie de Carlos qui a été son secrétaire avant de s'essayer à son tour à la chanson, il débute à ses côtés, en 1967, sur une de ses chansons 2'35 de bonheur.

Carrière musicale[]

Débuts[]

Sur la proposition de son frère Eddie travaillant dans le milieu de la musique, elle rencontre Daniel Filipacchi, producteur de disques pour RCA Records et Decca, qui la fait enregistrer au printemps 1961 un duo avec Frankie Jordan Panne d'essence, à la suite du désistement de dernière minute de la chanteuse Gillian Hills[13]. Ayant quitté le lycée Hélène-Boucher deux mois avant de passer son bac pour se consacrer pleinement à ses débuts dans la chanson, ce premier succès lui permet d'entamer une carrière en solo, à la suite d'un contrat signé avec Daniel Filipacchi, un premier 45 t fin 1961, Quand le film est triste et la proposition de se produire en première partie de Gilbert Bécaud, où elle chante trois titres.
Sylvie, en 1962, fait sa deuxième tournée, avec Johnny Hallyday, dont elle assure la première partie[14].

Sur scène[]

Sylvie Vartan fait ses premiers pas sur la scène de l'Olympia, dès ses débuts en 1961. Elle y gagne progressivement ses galons de vedette en s'y produisant ensuite régulièrement en 1962 et 1963, au programme des Idoles des jeunes, dont elle est la tête d'affiche.

Toujours en 1963, le 22 juin, Sylvie Vartan participe en co-vedette avec Johnny Hallyday (autres participants : Mike Shannon et Les Chats sauvages, Richard Anthony, Danyel Gérard, les Gam's et Nicole Paquin) au concert place de la Nation organisé par Europe no 1 pour le premier anniversaire de Salut les copains. L'événement a un grand retentissement.

Elle est à l'affiche de l'Olympia avec Trini Lopez, Les Beatles et Pierre Vassiliu, durant trois semaines (du 16 janvier au 4 février 1964), à raison d'un, deux ou trois shows quotidiens, soit 41 apparitions en tout.

Elle figure sur la "photo du siècle" regroupant 46 vedettes françaises du "yéyé" en avril 1966.

En 1967, Sylvie Vartan partage l'affiche avec Johnny Hallyday à l'Olympia, du 15 mars au 16 avril ; initialement prévu jusqu'au 4 avril, devant l'affluence des spectateurs, le spectacle est prolongé[15]. Le tour de chant de Sylvie précède celui de Johnny. Pour le final, le couple chante en duo Je crois qu'il me rend fou, (adaptation française du succès de Ike et Tina Turner Such a fool for you, qu'Hallyday vient d'enregistrer dans une version studio). Après cet Olympia, Sylvie et Johnny entament une tournée en Amérique du Sud, où ils se produisent dans plusieurs pays.

Pour son Musicorama d'avril 1968 à l'Olympia, Sylvie Vartan se mue pour la première fois en meneuse de revue. Son spectacle reçoit un accueil triomphal et sera repris en décembre de la même année.

Pendant sa convalescence new-yorkaise de 1970, Sylvie a suivi de manière intensive les cours de Jojo Smith, le professeur de danse de Barbra Streisand. Son spectacle à l'Olympia la même année, marque le début des shows « à l'américaine » qui constituent désormais sa marque de fabrique, que viendront confirmer ses nouveaux concerts de 1972 dans ce même music-hall.

Par la suite, la chanteuse va se produire dans des salles plus grandes, plus adaptées à ses ambitions artistiques. Sylvie Vartan chante au Palais des congrès en 1975 et en 1977 (avec à chaque fois des prolongations). En 1983, elle tient la scène du Palais des congrès onze semaines durant.

Sylvie se met également en scène au Palais des sports en 1981 et en 1991.

Les années 1990 marquent le retour à des salles intimistes : le Casino de Paris en 1995, l'Olympia en 1996 et 1999, avant le retour au Palais des congrès en 2004 et en 2008. Sylvie s'est également produite à la Mutualité (en 2008), au Théâtre du Châtelet en 2010 et 2011 ou encore salle Pleyel, pour fêter avec un orchestre symphonique ses 50 ans de scène en novembre 2011.

En 1993 et 2009, elle participe aux spectacles de Johnny Hallyday, avec lequel elle chante en duo, au Parc des Princes et au Stade de France.

Que ce soit dans des grandes ou des petites salles, avec ou sans danseur, ses spectacles bénéficient toujours de mises en scène soignées : Arthur Plasschaert en 1968, Jojo Smith en 1970, Howard Jeffrey en 1972, Claude Thompson entre 1977 et 1984, Jerry Evans en 1991, Walter Painter (en 1975 puis entre 1995 et 2004), l'ont notamment dirigée, avant son époux Tony Scotti depuis 2008.

Sylvie Vartan est toujours détentrice française du record en nombre de spectateurs l'ayant vu se produire sur les scènes du monde entier.

À l'étranger[]

Dès 1963, Sylvie se rend régulièrement aux États-Unis, où elle enregistre à Nashville avec les musiciens et les chœurs d'Elvis Presley. Un album en anglais enregistré à New York sort en 1965. Deux autres albums américains sortiront aux États-Unis, en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en Espagne : I Don't Want the Night to End en 1979 et Made in USA en 1985.

Avec Johnny Hallyday, Sylvie Vartan participe, en octobre 1965, à la Royal Command Performance au London Palladium, où ils chantent devant la reine d'Angleterre[16], Élisabeth II.

En 1982, sous le parrainage de Gene Kelly, elle se produit à Las Vegas. Des concerts sont également donnés en tournée à Los Angeles en 1983 et Atlantic City en 1984.

Sylvie Vartan a chanté en neuf langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, néerlandais, bulgare et portugais) et s'est produite dans le monde entier (à l'exception de la Chine), que ce soit sur scène ou à la télévision. Elle a participé aux émissions américaines Hullabaloo, Shindig ou The Ed Sullivan show en 1965 et a animé pendant neuf semaines un show sur la RAI, intitulé Doppia Coppia, en 1969. Elle a renouvelé l'expérience en 1975 en animant huit émissions Punto e Basta aux côtés de Gino Bramieri. Elle a sorti deux albums en italien en 1969 et en 1975, ainsi qu'un album en espagnol en 1967.

Entre 1965 et 2014, Sylvie a présenté tous ses spectacles au Japon (fait rare pour une artiste européenne : deux albums spécifiques Live à Tokyo y ont d'ailleurs été édités en 1971 et en 1973). En 1988, elle est invitée à chanter lors de la Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Séoul.

L'année 1990 marque son premier retour dans sa Bulgarie natale avec un concert, qui par sa forte portée symbolique a marqué les esprits. En 2009, elle chante à nouveau en Bulgarie, et se produit également en Turquie.

En 2011, elle chante à Barcelone, Montréal et New York.

Engagement politique[]

Lors de l'élection présidentielle de 1974, Sylvie Vartan soutient la candidature de Valéry Giscard d'Estaing face au socialiste François Mitterrand[17].

Discographie[]

Principales chansons
  • 1961 : Panne d'essence (avec Frankie Jordan), Quand le film est triste
  • 1962 : Le Loco-motion, Tous mes copains
  • 1963 : Il revient, En écoutant la pluie, I'm watching, Si je chante
  • 1964 : La plus belle pour aller danser, Il n'a rien retrouvé, L'homme en noir
  • 1965 : Cette lettre-là, Quand tu es là
  • 1966 : Il y a deux filles en moi, Mister John B., Par amour, par pitié
  • 1967 : 2’35 de bonheur (avec Carlos), Comme un garçon (avec Carlos aux sifflements)
  • 1968 : Irrésistiblement, La Maritza, On a toutes besoin d'un homme, Baby Capone
  • 1969 : Zum zum zum, Le roi David, Les hommes (qui n'ont plus rien à perdre), Ballade pour une fugue
  • 1970 : Aime-moi, J'ai deux mains, j'ai deux pieds, une bouche et puis un nez, C’est bon de vous voir
  • 1971 : Loup, Parle-moi de ta vie, Dilindam, Annabel
  • 1972 : Caro Mozart, Mon père, Pour lui je reviens
  • 1973 : J'ai un problème (duo avec Johnny Hallyday), La vie c'est du cinéma, L’amour au diapason, Toi le garçon
  • 1974 : Je chante pour Swanee, Bye Bye Leroy Brown
  • 1975 : La drôle de fin, Danse-la, chante-la, Pour que je t'aime de tout mon corps
  • 1976 : Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes ?, Le temps du swing, L'amour c'est comme les bateaux
  • 1977 : Petit rainbow, Georges
  • 1978 : Disco Queen, Solitude, Je chante encore l'amour
  • 1979 : I don't want the night to end, Nicolas (reprise de Elmegyek de Péter Máté)
  • 1980 : Tape tape (reprise de Pata, Pata de Miriam Makeba)
  • 1981 : L’amour c'est comme une cigarette (reprise de Morning Train de Sheena Easton), Orient-Express, Ça va mal, Aimer
  • 1982 : La sortie de secours, Mañana (Magnana) tomorow
  • 1983 : La première fois qu'on s'aimera, L'Atlantique, Les Balkans et la Provence (avec Michel Sardou), Danse ta vie, Lucie, Le dimanche, Encore
  • 1984 : Des heures de désir, Hold-up au sentiment
  • 1985 : Double Exposure, One shot lover
  • 1986 : Rien à faire, Tu n'as rien compris
  • 1987 : Femme sous influence
  • 1989 : C’est fatal, Il pleut sur London
  • 1990 : Quand tu es là
  • 1992 : Qui tu es
  • 1995 : Quelqu'un qui m’ressemble
  • 1996 : Je n'aime encore que toi, Back to L.A., Quelqu’un m’attend
  • 1998 : Sensible, Darina, Les Robes, Ma vérité
  • 2004 : Ce n'est pas rien, La neige en été, Au rythme du cœur
  • 2007 : Il est 5 heures, Paris s'éveille, J'attendrai
  • 2009 : Je chante le blues, L'un part, l'autre reste, Toutes peines confondues
  • 2010 : Je me détacherai, La prisonnière, Personne, Soleil Bleu (avec Julien Doré)
  • 2011 : Je viens vers vous, On entre en scène
  • 2013 : Cheveux au vent, I like it I love it

Sylvie Vartan sur scène[]

  • À l'Olympia (Paris) : 1961,1962,1963,1964
  • Au Japon : 1965
  • À l'Olympia (Paris) : 1967 (avec Johnny Hallyday)
  • À l'Olympia (Paris) : 1968 (avril et décembre)
  • À l'Olympia (Paris) : 1970
  • À l'Olympia (Paris) : 1972
  • Au Japon : 1971,1972,1973,1974,1977,1978
  • Au Palais des congrès : 1975,1976
  • Au Palais des congrès : 1977,1978
  • Au bicentenaire de Los Angeles : 1980
  • Au Palais des sports de Paris : 1981,1982
  • À Las Vegas : 1982
  • À Los Angeles : 1983
  • Au Palais des congrès : 1983
  • Au Japon : 1983,1984
  • À Atlantic City (New Jersey) : 1984
  • Au Brésil : 1985
  • À Séoul : 1988
  • À Sofia : 1990
  • Au Palais des sports de Paris : 1991
  • Au Japon : 1992
  • Au Parc des Princes : 1993 (spectacle de Johnny Hallyday - participation)
  • Au Casino de Paris : 1995
  • À l'Olympia (Paris) : 1996
  • Au Japon : 1999
  • À l'Olympia (Paris) : 1999
  • Au Palais des congrès : 2004
  • Au Japon : 2005
  • À Monaco : 2006
  • Au Palais des congrès : 2008
  • À la Maison de la Mutualité : 2008
  • Au Japon : 2008
  • À l'Olympia (Paris) : 2009
  • À Istanbul : 2009
  • À Sofia : 2009
  • À l'Olympia (Paris) (prolongations) : 2010
  • Au Théâtre du Châtelet : 2010
  • À Barcelone : 2011
  • À Montréal : 2011
  • À New York : 2011
  • Au Théâtre du Châtelet : 2011
  • À la salle Pleyel : 2011
  • Au Japon : 2013
  • Au Théâtre de Paris : 2013
  • Aux Folies Bergère : 2014
  • Au Japon : 2014
  • À Sofia : 2014
  • À l'Olympia (Paris) : 2015
  • À l'Olympia (Paris) : 2017

Télévisions[]

Sylvie Vartan a été la vedette de nombreuses émissions télévisées, la plupart signées Maritie et Gilbert Carpentier (telles Jolie poupée en 1968, un Sylvie Sacha Show en 1969, les Top à Sylvie Vartan diffusés en mai 1972, décembre 1972, juin 1973 mais aussi des émissions de Jean-Christophe Averty (1965, 1971), entre autres. Certaines étaient de véritables comédies musicales chorégraphiées « à la Demy » faisant chaque fois l'objet de disques : Je chante pour Swanee en 1974, Tout au fond des tiroirs en 1975 et Dancing Star en 1977.

En 1998, Sylvie renoue avec ce type d'émissions spéciales avec Irrésistiblement... Sylvie (sur France 2) puis Qu'est-ce qui fait rêver Sylvie ? en 2000, Au rythme du cœur en 2005 et Tout le monde l'appelle Sylvie (2010).

La télévision a offert à Sylvie Vartan ses plus beaux duos avec Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Mireille Darc, Sacha Distel, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Henri Salvador, Mireille Mathieu, Marie-Paule Belle, Gérard Lenorman, Philippe Lavil, Nathalie Baye, Richard Cocciante, Arielle Dombasle, Roch Voisine, Liane Foly, Carlos, Jean-Jacques Debout, Chantal Goya, Paul Anka, Johnny Mathis, Petula Clark, Michel Sardou, George Chakiris, David Hallyday, Patricia Kaas, Alain Souchon, Isabelle Boulay, Francis Cabrel, Axelle Red, Étienne Daho, Françoise Hardy, Bonnie Tyler, Catherine Ringer, Amel Bent, Nolwenn Leroy, [...], et Johnny Hallyday, avec qui elle a interprété 55 duos sur 39 titres différents (télévisions, radios et scènes confondues[18]).

La télévision lui a consacré plusieurs portraits : les plus notables sont Sylvissima en 1970, le film de François Reichenbach (Mon amie Sylvie en 1972), le documentaire Sylvie sa vie sur Canal+ en 1994, Les lumières du Music-Hall sur la 5 en 1998, Entre l’ombre et la lumière sur France 3 en 2005, Nepoznatite (ou Reflections) réalisé par Georgi Toshev pour la télévision bulgare (TVB) en 2009 et "Sylvie raconte Vartan" pour Paris Première en septembre 2015.

Pour la télévision, Sylvie a, au cours de diverses émissions, joué des extraits de pièces de théâtre, avec comme partenaires : Paul Meurisse, Lise Delamare (de la Comédie-Française), Jean-Claude Brialy ou encore Pierre Palmade.

Elle est la seule chanteuse à avoir remis un César et ce, à deux reprises.

Elle a participé à l'émission musicale Taratata[19] à trois reprises en 1994 (où elle a battu les records d'audience de l'année), en 1996 et en 2016.

Actrice[]

Cinéma[]

Jacques Demy pressent Sylvie pour jouer dans Les Parapluies de Cherbourg, mais son impresario ne lui transmet pas la proposition du réalisateur, ce qu'elle regrettera lorsqu'elle l'apprendra bien plus tard. On a aussi pensé à elle pour Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau, et pour Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez. Demy a encore songé à elle, quelques années plus tard, pour une comédie musicale qui n'a jamais vu le jour[20]. Durant les années 1960, Sylvie Vartan tourne pourtant dans plusieurs films musicaux : Un clair de lune à Maubeuge, D'où viens-tu Johnny ?, Cherchez l'idole, Les Poneyttes. Elle tourne aux côtés de Danielle Darrieux et Jean Marais dans la comédie Patate. Elle apparaît en chanteuse de cabaret se muant en infirmière dans le film fantastique Malpertuis de Harry Kümel en 1972, mais c'est le réalisateur Jean-Claude Brisseau qui, avec L'Ange noir en 1994, lui offre son véritable premier rôle de cinéma.

En 1968, elle fut pressentie pour jouer le rôle de Why dans Les Biches de Claude Chabrol, finalement attribué à Jacqueline Sassard[21].

En 2013, elle fait son retour au cinéma dans une comédie réalisée par Tonie Marshall.

Filmographie[]

  • 1952 : Sous le joug de Dako Dakovski, d’après le roman Sous le joug d'Ivan Vazov : une écolière
  • 1962 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse : la chanteuse de rock
  • 1963 : D'où viens-tu Johnny ? de Noël Howard : Gigi
  • 1964 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond : elle-même
  • 1964 : Patate de Robert Thomas : Alexa Rollo
  • 1967 : Les Poneyttes de Joël Lemoigne : elle-même
  • 1972 : Malpertuis de Harry Kümel : Bets
  • 1972 : Absences répétées de Guy Gilles : elle-même
  • 1994 : L'Ange noir de Jean-Claude Brisseau : Stéphane Feuvrier
  • 2014 : Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall : Mère de Lambert

Téléfilm[]

  • 2001 : Mausolée pour une garce de Arnaud Sélignac (d'après le roman de Frédéric Dard) : Agnès

Théâtre[]

  • 2011 : L’Amour, la mort, les fringues de Nora et Delia Ephron, mise en scène Danièle Thompson, Théâtre Marigny
  • 2015 : Ne me regardez pas comme ça ! de Isabelle Mergault, mise en scène Christophe Duthuron, Théâtre des Variétés

Livres de Sylvie Vartan[]

Récompenses, hommages et projets divers[]

  • Elle a été à la tête d'une entreprise de prêt-à-porter nommée Créations Sylvie Vartan entre 1965 et 1970. Cette marque rassemble des collaborateurs et amis comme Carlos (qui a été son secrétaire), la styliste Emmanuelle Khanh, Jacques Rozenker (son directeur de collection), Claude Berda et Jean-Luc Azoulay (d'AB productions), Jean-Pierre Pierre-Bloch, Claude Pierre-Bloch (ancien secrétaire et agent de Sylvie Vartan, Johnny Hallyday et Michel Sardou), Jean-Marie Périer[22]
  • Elle a créé et dirigé des écoles de danse à Paris et Tokyo Sylvie Vartan Studios de 1981 à 1988.
  • Icône des années soixante, Sylvie Vartan est devenue au fil des années, l'une des artistes les plus appréciées du public français et qui à l'international cumula bien des succès. Son autobiographie sortie en 2004 qui fut écoulée à plus de 250 000 exemplaires. Pour ses 60 ans, le Palais Galliera, musée Galliera à Paris lui a consacré une exposition de près de six mois.
  • Selon Jean-Marie Périer, photographe des années 1960-70, Sylvie Vartan et Johnny Hallyday représentent à eux deux la réussite artistique parfaite de la chanson française et le couple le plus représentatif de ces années extrêmement prolifiques musicalement dans le monde du rock international. Sylvie et Johnny ont en effet durant cette période enregistré de nombreux titres à Nashville avec les musiciens et choristes d'Elvis Presley notamment.
  • Le 17 décembre 1970, au Théâtre Marigny, Sylvie Vartan reçoit le Triomphe des Variétés des mains des producteurs Jacques et Jean-Paul Rouland. La profession a distingué Sylvie à l'occasion de la 25e Nuit du cinéma où les autres Triomphes ont été décernés à Lino Ventura, Patrick Macnee et Linda Thorson (cette cérémonie était alors à la fois l'équivalent de la Nuit des Césars et des Victoires de la musique).
  • En novembre 1975, lors d'une émission télévisée de Guy Lux, elle a reçu le Fauteuil d'or pour avoir fait venir 115 000 spectateurs en 1 mois au Palais des congrès et ce, à guichets fermés.
  • Une compilation de titres rocks, grands succès et titres moins connus, est sortie en Angleterre (label RPM - 2009). Parmi les musiciens avec qui Sylvie Vartan a travaillé, citons : Mick Jones - fondadeur, en 1976, du groupe Foreigner - et Tommy Brown qui lui ont écrit - souvent en collaboration - toute une série de titres.
  • Elle a été promue officier de la ordre national de la Légion d'honneur le 31 décembre 2008[23],[24],
  • Elle a été promue chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 1985, puis commandeur en 2011.
  • Elle a été promue chevalier de l'ordre national du Mérite en 1987, puis officier en 2006.
  • Elle a été faite et distinguée de l'ordre du Cavalier de Madara (distinction bulgare) en 1996, de la Stara Plamina (équivalent de la Légion d'honneur bulgare) en 2004.
  • Elle a été nommée « ambassadrice de cœur » à l'OMS en 2005.

Bibliographie[]

  • Dictionnaire des chansons de Sylvie Vartan / Benoît Cachin. Paris : Tournon, 2005, 564 p. (ISBN 978-2-914237-34-5)
  • Sylvie Vartan : jour après jour / Frédéric Quinonero ; préface Carlos et Jean-Jacques Debout. Paris : D. Carpentier, coll. "Les géants de la chanson", 2008, 156 p. (ISBN 978-2-84167-544-9)
  • Les Lèvres de Sylvie Vartan / Erwran Chuberre. Escalquens : Mic-Mac, 2008, 177 p. (ISBN 2-9525731-2-3)
  • Sylvie Vartan : il y a deux filles en moi / Stéphane Weiss. Grimal, 2010, 167 p. (ISBN 978-2-36203-002-4)
  • Sylvie Vartan, irrésistiblement / Camilio Daccache. Paris : Ipanema, coll. "Beaux-livres", 2011, 76 p. (ISBN 978-2-915397-71-0). Contient des fac-similés de divers documents sous pochette.
  • Sylvie Johnny : love story / Marie Desjardins. Montréal : Éditions du CRAM, coll. "Portraits", 2017, 188 p. ISBN 978-2-89721-116-5
  • Sylvie Vartan : la plus belle pour aller chanter / Benoît Cachin. Paris : Gründ, coll. "Passion musique", 2017, 272 p. (ISBN 978-2-324-01047-7)
  • Sylvie Vartan : Une histoire d'amour de Solène Haddad, 2015
  • Yé-Yé Girls of 60s French Pop de Yé-Yé Girls of 60s French Pop, Feral House, 2013 en littérature (ISBN 9781936239719), Feral House écoute en ligne no 2 — Édition française à l'étude.
  • Sylvie Vartan, Revue de mode, Édition Paris-Musées, 2004, (ISBN 978-2-87900-847-9)
  • Sylvie Vartan, le feu sous la glace, par Emmanuel Bonini, Flammarion, 2004, (ISBN 2080686127)
  • Sylvie Vartan, une fille de l'Est, par Éric et Christian Cazalot, Éditions Express Prelude & Fugue, 2003, (ISBN 978-2-84343-163-0)
  • Sylvie Vartan, par Camilio Daccache et Isabelle Salmon, Éditions Vaderetro, 1996, (ISBN 978-2-909828-41-1)

Références[]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Il s'agit du vrai nom de Sylvie, voir l'interview accordée à son Webmaster en 2009 : [1] Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Note » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. Cf. livre Entre l'ombre et la lumière (autobiographie), Éditions Xo - 01/03/2004, 416 p., (ISBN 978-2-84563-195-3)
  3. La première du film eut lieu en novembre 1952. La scène où apparaît la jeune actrice débute à la 16e minute
  4. Sylvie Vartan Si je chante, (livre - 1981), p. 22, édition Filipacchi Édition no 1
  5. 5,0 et 5,1 Jean-Dominique Brierre, Mathieu Fantoni, Johnny Hallyday. Histoire d'une vie, Fayard, 2009, Fayard
  6. Voir : La collégienne du rock - Entretien avec Georges Paumier, diffusé le 5 février 1962, L'avenir est à vous - INA
  7. Mariage de Jean-Philippe Léo Smet et Sylvie George Vartan
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Sabine Cayrol, Avril 1968. Miraculée sur parismatch.com le 1 avril 2008 .
  9. 9,0 9,1 et 9,2 Philippe Piot, Territoire de Belfort : ce jour où Johnny et Sylvie frôlèrent la mort à Roppe sur estrepublicain.fr le 1 février 2015 .
  10. Sylvie, Nathalie, Adeline, Læticia... les femmes de Johnny, Le Point, 2017-12-06 (lire en ligne)
  11. Rémi Bouet, Johnny Hallyday mille et… une vie, Sala Éditions, p. 78
  12. Sylvie Vartan Un exigeant destin, interview dans Je magazine
  13. Sylvie Vartan Si je chante, (livre - 1981), p. 40, édition Filipacchi Édition no 1
  14. Sylvie Vartan Si je chante, (livre - 1981), p. 46, édition Filipacchi Édition no 1
  15. Jean-François Brieu, livre Johnny intégrale live 2003, p. 75
  16. François Jouffa Johnny Story, p. 79, ed. 1979
  17. http://www.slate.fr/story/52715/photos-campagne-1974-giscard-people
  18. http://www.hallyday.com/Son/Duos/duocomvartan.html / consulté le 30 septembre 2015.
  19. Taratata n° 503 sur mytaratata.com.
  20. http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18592051/?page=3&tab=0
  21. [Studio Chabrol, Guillemette Odicino et Laurent Bourdon, France Inter, 25 juillet 2015]
  22. http://www.lemodalogue.fr/2013/04/sylvie-vartan-revue-de-mode/
  23. Journal officiel
  24. La Légion d'honneur du Nouvel An, Le Figaro, 1er janvier 2009


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